Vous hésitez sur cette magnifique maison reçue en héritage : trop petite. Pas de panique, la plupart des configurations acceptent toutes sortes d’extensions, et l’apport de luminosité qui va souvent avec !
Augmenter son espace de vie
Vous venez d’hériter d’une charmante longère en Normandie, d’une maison de ville du XVIIe siècle à Troyes ou d’une bâtisse typique à Uzès, et n’avez qu’une idée en tête : y installer votre famille. Seulement voilà, le verdict tombe : la maison est trop petite ! Manque de volume, chambres minuscules, cuisine insignifiante, grenier restant à aménager, il est indispensable d’agrandir l’espace de vie. Lorsque la maison est idéalement située, parfaitement orientée et que l’on est attaché aux lieux, pas question de s’installer ailleurs.
Il faut en effet savoir qu’une maison est rarement figée. La plupart des configurations permettent d’ajouter une surface supplémentaire, que ce soit :
- en aménageant les combles,
- en étendant une surface par une annexe existante,
- en créant une surélévation,
- ou en augmentant une façade arrière, même à l’étage.
Si votre budget le permet, vous pouvez également investir dans un terrain constructible dans les Bouches-du-Rhône ou ailleurs.
Entre existant et extension, marier les styles
D’un point de vue urbanistique, seules les maisons situées dans certains quartiers classés sont susceptibles de se voir refuser un ajout dénotant avec le cadre ambiant. Dans ce cas d’ailleurs, ce sont moins les extensions en soi qui souffrent d’interdiction que certains matériaux, comme le polyvinyle de chlorure, ou certaines couleurs vives. Dans la majorité des cas, le mariage des styles, ancien et contemporain, s’associe parfaitement. Par exemple, installer une véranda 100 % vitrée apporte du volume et de la luminosité à une sévère maison de ville.
Le hic porte plutôt sur l’équation financière : moins l’extension est grande et plus elle est coûteuse au mètre carré. Logique, tous les travaux d’extension et de rénovation impliquent des frais fixes, quelle que soit l’ampleur de l’opération.
Quand faut-il recourir à un architecte ?
Pour l’extension ou la rénovation d’une habitation, le contexte est primordial. Que l’on décide de suivre le style existant ou bien de rompre avec, l’ensemble doit rester cohérent. La question est donc de savoir s’il est préférable de faire appel à un architecte. Cette solution procure une certaine sécurité technique et esthétique. Par exemple, si vous souhaitez construire une dépendance sur un terrain constructible à vendre dans le Vaucluse, un architecte peut vous conseiller sur l’orientation et l’agencement de cette extension. Toutefois, avoir recours aux services d’un architecte peut engendrer des coûts supplémentaires.
Depuis le 1er janvier 2012, la surface d’agrandissement pour laquelle un permis de construire n’est pas obligatoire est passée de 20 à 40 m². Néanmoins, si la surface de plancher de la maison dépasse 150 m², non seulement le permis de construire est obligatoire, mais le recours à un architecte aussi.